Nous cherchons tous à trouver le point d’équilibre entre notre intérieur et l’extérieur. Est-ce si compliqué ? Reprenons les bases et voyons-ça ensemble.
Qu’est-ce que l’intérieur ?
L’intérieur n’est pas observable, il a cette particularité qu’aucun de nos 5 sens n’est en capacité de le capter. On ne peut pas toucher ni sentir un sentiment, comme il est impossible de voir ni écouter un rêve et encore moins goûter à une pensée.
Tout ce qui se déroule à l’intérieur est strictement personnel, c’est un univers complexe où se confrontent perpétuellement le passé, le présent, l’idée des conséquences, de la causalité, l’impact des couleurs, la fatigue, l’incompréhension, la clairvoyance, et tout un tas d’innombrables facteurs. Avant chaque ressenti nous nous trouvons inconsciemment dans cet escalier de Penrose. Et la magie du cerveau fait, qu’au travers de tout ce vacarme silencieux, un mécanisme plus ou moins bien huilé arrive en un instant à analyser et se poser sur la plateforme d’une sensation.
Une véritable usine tourne à plein régime au cœur d’un entrepôt remplit d’étagères encombrées de souvenirs, d’estimes, de joies et peines en tous genres. Cette machinerie intérieure qui réside dans le temple qu’est notre corps mérite une attention régulière et toute particulière. Il suffit de laisser trainer l’entretien de notre mécanique pour qu’elle finisse par se gripper. Se coincent alors l’incertitude et l’insatisfaction au centre de nos pensées. Le régime intérieur est soumis à l’allure de nos interprétations extérieures.
Qu’est-ce que l’extérieur ?
L’extérieur est observable. Il a cette particularité, lui, d’être le témoin de nos 5 sens. En effet, on peut toucher, sentir et voir une fleur, comme il est possible d’entendre une musique et goûter au miel.
Ce qui se déroule chaque jour devant nous est un spectacle de matières, à la fois immobile et en mouvement. L’extérieur peut être aussi dur que l’acier qu’insaisissable, comme le vent. Il est le décor sur lequel valsent nos émotions contraires. L’horizon de nos évènements prend sa source au cœur de cette scène réelle, faite de nuages, de lumières, de rencontres, de tôle et de bois. Nos chairs fragiles circulent au milieu de tout ce contexte existant, en faisant gaffe de ne pas trop se cogner, mais plutôt se placer au bon endroit au bon moment. Qu’il est bon de prendre de la hauteur pour contempler le paysage, qu’il soit urbain ou naturel.
Qu’il est bon de s’enfoncer dans l’océan et d’admirer toutes ces espèces qui cherchent à nous éviter. L’univers qui nous entoure est formidable et si simplement complexe, il forme la voûte qui nous abrite et qui nous expose à la fois à tous ses dangers. Une couleur est déchiffrée de différentes façons, tout comme un parfum ou une texture. C’est là le cauchemar des physiciens qui espèrent valider l’aspect de la matière comme une constante alors qu’elle reste une variable contrainte par l’analyse intérieure de l’observateur. C’est là toute la magie de cette dichotomie restreinte. Le monde extérieur, quoique solide, reste lui-aussi une vaste énigme.
L’équilibre ?
Trouver le juste équilibre entre son intérieur et l’extérieur se révèle en cette première moitié de phrase. L’équilibre entre son intérieur et l’extérieur. En effet l’intérieur nous appartient, c’est le nôtre, tandis que l’extérieur ne nous appartient pas, il reste l’extérieur et c’est tout. C’est immuable. Alors même que la possession peut procurer une sensation d’aboutissement, elle n’en reste pas moins tarissable. Rien ni personne ne nous appartiendra jamais contrairement à notre intérieur.
Nous sommes notre propre propriété, la seule maison dans laquelle nous avons tous les droits de possession. Se désencombrer en se détachant du superflu, qu’il soit matériel ou non, c’est accéder à de plus grands espaces intérieurs dans lesquels se développera plus aisément les courants et flux d’énergies qui nous composent. Gardons à l’esprit que nous entretenons la complexité de notre temple sous une voûte tout aussi complexe, ce sera seulement en simplifiant les choses qu’on peut trouver cet équilibre sensible.
Choisissez bien vos interlocuteurs afin vous accompagner dans votre quête d’équilibre, de plénitude, choisissez des navigateurs connaissant les courants spirituels. Ils vous guideront tout au long de votre voyage. Nos voyants et médiums vouent leur vie à la transmission du langage des cartes et autres supports divinatoires, ils sauront vous délivrer les réponses qui vous permettront de tenir la barre vers le bon pôle, le point cardinal de votre destinée.
